Le capital immatériel d’une entreprise, tout comme celui d’un état ou d’une région, s’avère le concept le plus achevé pour appréhender sa véritable richesse. Sa mise en évidence quantifiée, opérée par les cadres dirigeants, constitue aussi un puissant outil de pilotage. En effet, elle leur indique les forces et les faiblesses de leur organisation, tout en contribuant à l’émergence d’une culture d’entreprise partagée et dirigée vers l’amélioration objective et mesurable des performances.

A un moment où les technologies et les ressources sont largement disponibles et où les marchés sont accessibles à tous, la détermination du capital immatériel d’une entité, sous ses trois formes, relationnelle, humaine et structurelle, est plus pertinente que jamais. Le bilan immatériel synthétise en effet tous les facteurs qui singularisent une entreprise ou un territoire et qui forment ses actifs et passifs. Autant d’avantages et de désavantages face à la concurrence.

Par son implication personnelle dans la première expérience d’évaluation du capital immatériel, effectuée au sein de la compagnie nationale de transport aérien, le fondateur de Nataeej a pu constater que le bilan immatériel constitue un outil, à la fois puissant et concret, d’information et de mobilisation de l’ensemble des parties prenantes d’une organisation : actionnaires, personnel, clients, bailleurs de fonds et analystes financiers.